Festival International de Hammamet

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Parfum de Jasmin de Fadi Ben Othman Et Cellophane de Habiba Jendoubi
Parfum de Jasmin de Fadi Ben Othman Et Cellophane de Habiba Jendoubi

Parfum de Jasmin de Fadi Ben Othman
Et Cellophane de Habiba Jendoubi
Jeudi 30 juillet 2020
Théâtre de plein air de Hammamet

 

Le public de Sahriyet été 2020 à Hammamet organisée par le Centre Culturel International de Hammamet a été comblé de joie et de plaisir sonores et visuels lors de la soirée du jeudi 30 juillet 2020 avec au programme Parfum de Jasmin de Fadi Ben Othman en première partie et de Cellophane, une pièce de Habiba Jendoubi, jeudi 30 juillet 2020 au Théâtre de plein air du centre.

Dans la douceur de la nuit de cette ville fascinante et sur la scène quasi marine de ce lieu magique, les quatre instrumentistes de cet orchestre de chambre : Bassem Makni au piano, Voinea Ionut-Romeo au violoncelle, Hafedh Mootamri à l’alto et Youssef Brini au violon ont donné le la avec une entrée musicale avant d’accompagner les sopranos Nesrine Mahbouli et Haithem Hadhiri dans un « Air de mon cœur s’ouvre à toi » sur un texte de Fadi Ben Othman et Héla Chenoufi.

Après ce duo au timbre vocal voluptueux, et dans un enchainement toujours fluide, les chansons se sont succédé avec la même intensité olfactive du jasmin au bonheur d’un public connaisseur. Et ce fut au tour d’Amina Baklouti de monter sur scène pour interpréter Rihet El Yasmin, une chanson écrite par Sarra Meftah, suivie de Nesrine Mahbouli qui a chanté « La valse d’autrefois » , ecrite par Fadi Ben Othman. Et toujours dans cette même ambiance feutrée qu’Amina Baklouti a interprété « Irdhab » de Nizar Kabani, suivie de Nesrine Mahbouli qui a chanté « Palstine » un air poignant de Fadi Be »n Othman.

Le clou de cette première partie fut avec l’artiste invitée Nesrine Jenhani à la voix suave qui a chanté « Misk Ellil » texte de Sarra Meftah, puis, pour la première fois « Ichquet Al Ayyam » d’après un texte de l’artiste. La soirée s’est poursuivie avec d’autres titres interprétés successivement par Amina Baklouti « Ila Rajoulen », Haythem Hdhiri « l’arc en ciel et la mer », Amina Baklouti « Damas ». Cette première partie a été clôturée avec « La volonté de vivre » de notre poète national Aboul Kacem Chebbi chanté par Sabrine Jenhani, Amina Baklouti, Nesrine Mahbouli et Haythem Hadhiri.

La deuxième partie de la soirée fut théâtrale avec « Cellophane », texte et mise en scène de de Habiba Jendoubi avec l’interprétation de Thouraya Boughanmi , KaramaChibani , Amel Alouini, Adnane Jendoubi , Fethi Dhibi et Rayan Ichaoui.

Cette pièce de marionnettes pour tout publique, déroule le récit du voyage initiatique entrepris par « Peau d’âne ». Le personnage du conte de Charles Perrault est une femme qui se bat contre la violence de la société machiste.
Il s’agit d’une immersion dans le monde de la femme, un univers de sensibilité, de poésie et de belle esthétique. Un voyage entre l’imaginaire et le réel, durant lequel naissent des personnages chimériques, appelant au plaisir de l’acte théâtral insolite et rehaussant le spectacle dans son ensemble par la forme et le contenu. Un spectacle féerique et surprenant alliant mime, magie, chanson et danse, mais qui traite de questions profondes en levant le voile sur des sujets tabous dans une démarche d’art et d’esthétique propre à elle. Et c’est ce qui signe la particularité de cette grande artiste et l’une des figures emblématiques des arts de la marionnette en Tunisie et dans le monde arabe.