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- Third World au FIH55
- Ajoutée le Lundi 05 Août 2019
Ils ont rempli des stades… Ils ont profité de l’amphithéâtre Hammamet un peu plus intimiste mais à l’ambiance tout aussi survoltée. Autant dire que les voir dans un petit théâtre relève presque du privilège. Surnommé «The Reggae Ambassador», Third World, qui s’est produit hier dans le cadre de la 55 ème édition du Festival international de Hammamet, est un groupe à part, uni par un véritable esprit de famille et porté par un reggae contemporain et universel.
La Jamaïque était donc à l'honneur, hier à Hammamet. Le groupe tant attendu apparait enfin, sous un tonnerre d’applaudissement. Il commence illico, hyper énergique, cool et bien dans sa peau. Munie par plusieurs instruments musicaux allant des percussions, claviers, saxophones, castagnettes jusqu’à la guitare électronique …le show augurait d’être grand et il y avait tout pour danser et se déchainer sur des rythmes vibrants.
Les membres du groupe, avec un look rastafari, lunettes noires, chemises oranges bariolés, a créé un show endiablé. Avec ses titres ensoleillés, teintés de reggae, pop, rock, funk…. Third World a immédiatement fait vibrer la scène.
Figure marquante de la scène jamaïcaine des années 70 et 80, Third World s'est distingué par l'introduction de diverses influences (disco, funk, classique, pop...) dans son reggae. Ce qui lui a valut quelques gros tubes internationaux (Try Jah Love, 96° In The Shade...)
A travers sa musique, Third World a diffusé hier un message conscient nourri par une foi inébranlable. Avec sa culture du mouvement Rastafari, il a animé ses performances en ayant pour mission de développer la connaissance et les valeurs d'amour et d'unité entre les peuples.
Malgré ses 45 ans, le groupe toujours plein d'énergie, en parfaite complicité avec ses musiciens et danseurs, a repris ses titres phares à l’instar de « Now That We Found Love”, “ reggae ambassadors” et “We found love” et a offert de nouveaux tubes qui reviennent aux racines du reggae, du ska, du R&nb et du rock steady, au public.
Par sa prestation magistrale, Third Wolrd a apporté la preuve qu’il garde toujours son énergie. Sur scène, il a dégagé beaucoup d’émotions, partage son amour pour la vie et sa passion pour la musique. Grâce à des tubes, notamment ceux du père spirituel Bob Marley, qui n’ont pris aucune ride, le public s’est déhanché sur les gradins sans retenue.
En effet, ces bêtes de scène, menés de main de maitre par le guitariste Stephen Coore, ont joué de nombreux featurings issus du répertoire de la crème des artistes reggae. Ces classiques qu'on ne se lasse pas d'écouter ont enflammé le public. Third Wolrd a ainsi transposé sur scène tout un univers dont les codes rappellent la culture jamaïcaine et leurs chansons ont tenu en haleine un public qui ne cessait pas d’en redemander. Il a séduit l’assistance par des tubes qui ont réunit différents timbres et différents modes aux titres révélateurs Ce fut une performance époustouflante qui a permis au public, le temps d’une soirée, d’explorer des contrées musicales inédites.